Il y a d'abord des contributions financières. Une conférence des donateurs s'est réunie à Addis-Abeba au mois de janvier ; les promesses de dons s'élèvent à 450 millions de dollars, venant de pays parfois lointains comme le Japon. Ces sommes doivent servir à financer la MISMA ; nous souhaitons qu'elles puissent également permettre de mieux équiper l'armée malienne, ce que ne fait pas l'EUTM.
Les Américains nous apportent à l'heure actuelle une aide significative en matière de renseignement. Les Canadiens continuent de nous apporter une aide logistique, notamment en avions de transport. Nous recevons de l'aide d'autres pays encore – Belgique, Royaume-Uni… Toutes ces contributions sont utiles pour compenser nos faiblesses, que j'ai rappelées tout à l'heure.
Il est possible – je n'en sais rien aujourd'hui – que le passage au statut juridique d'opération de maintien de la paix permette que d'autres pays s'engagent plus fortement. Certains pays ont en effet l'habitude d'envoyer des effectifs si l'opération se fait dans le cadre de l'ONU. Les forces africaines continueront de constituer le coeur de la force internationale : cette nouvelle mission, qui aurait un autre statut juridique, une autre organisation et des missions mieux identifiées, sera dans la continuité de la MISMA.