Nous abordons aujourd'hui l'examen d'un texte qui pourrait faire date dans la série des mesures que nous avons adoptées au cours des derniers mois.
Je commencerai mon propos en rappelant l'approche des écologistes, en termes tant de méthode de travail que d'analyse ou de propositions.
Depuis la signature de l'accord national interprofessionnel du 11 janvier, puis sa transcription début mars, les écologistes ont choisi de se donner le temps de l'examen du texte, de l'audition des partenaires sociaux, puis du débat parlementaire, notamment lors de l'examen des amendements en commission des affaires sociales.
Nous abordons aujourd'hui la dernière phase de cet examen, à l'issue de laquelle nous serons en mesure d'arrêter une position définitive de notre groupe.
Par ailleurs, à ce stade, je dois dire que l'obstruction annoncée par l'un des groupes de l'Assemblée me fait craindre le débat de posture plutôt qu'un travail effectif sur le texte, et cela à un moment ou les récents résultats relatifs à la représentation syndicale viennent clore le débat sur la légitimité de l'accord.