Une bouteille à moitié pleine, parce que ce texte comporte quelques dispositions utiles comme les mobilités internes et externes, même si elles ne concernent que quelques centaines, au mieux quelques milliers, de salariés. Une bouteille à moitié pleine, car l'instauration de la complémentaire santé est une vraie avancée sociale, même s'il existe une grande incertitude quant à son financement puisque cette mesure coûtera aux entreprises, comme l'a souligné Bernard Accoyer, et aussi à l'État 2 milliards d'euros. Or, pour l'instant, personne n'a expliqué comment seront comblés ces 2 milliards d'euros de dépenses fiscales supplémentaires.