…sur la négociation en cause, l'impérieuse nécessité de rompre avec une précarité qui frappe particulièrement les femmes, quand vous déclariez également qu'« une attention particulière devra[it] être portée par les négociateurs à la question de l'égalité entre les femmes et les hommes, et aux effets attendus par les mesures de l'accord en matière d'égalité », mais quand on constate que cet accord écarte totalement la question de l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes, on peut légitimement douter de votre volonté en la matière.
Les parties présentes à la négociation ont posé la question des inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes. Toutefois, aucune proposition significative n'a été faite sur le sujet et le problème de l'égalité professionnelle a été renvoyé à la négociation sur la qualité de vie au travail, elle-même repoussée au mois de juin. Tout accord devrait intégrer aujourd'hui la problématique de l'égalité entre les hommes et les femmes.
Certes, vous avez déclaré que l'instauration d'un seuil de travail hebdomadaire à vingt-quatre heures bénéficiera avant tout aux femmes, mais elle est assortie d'une telle multitude de dérogations et d'exceptions, formalisées de surcroît par simple demande écrite et motivée du salarié, qu'elle ne sera demain que peau de chagrin.