Madame la présidente, monsieur le ministre, madame la présidente de la commission, monsieur le rapporteur, chers collègues, au moment où nous débattons de la sécurisation de l'emploi, notre voisin allemand, par la voix de l'ex-chancelier Schröder, plaide en faveur de la flexibilité interne afin d'éviter les licenciements économiques. Si nous voulons, nous aussi, diminuer le chômage, nous devons jouer la même partition. Or, l'accord national interprofessionnel du 11 janvier n'est qu'une demi-mesure parce qu'il pénalise financièrement les CDD et réduit le recours au temps partiel. Surtout, je note qu'il rencontre l'hostilité de quelques syndicats puissants. Monsieur le ministre, quel contraste entre nos deux pays !
Après Bernard Accoyer, je vais à mon tour évoquer l'article 1er.
Lors de votre audition, vos propos étaient édifiants : vous n'hésitiez pas à plaider pour un bouleversement économique du secteur, quitte à oublier le fond du sujet qu'est la santé. Étonnant, désespérant même, car vous allez provoquer peut-être l'extinction du mutualisme…