L'accord signé par les partenaires sociaux porte en lui à la fois la force et les défauts du compromis. Est-il parfait ? Certainement pas, monsieur Chassaigne. Mais il est ambitieux et se caractérise surtout par une approche nouvelle des rapports sociaux, plus pragmatique, plus apaisée, plus efficace aussi.
Grâce à lui, nous pouvons, d'ores et déjà, prendre date pour les rendez-vous suivants dans le combat pour la sécurisation de l'emploi, la lutte contre les stages abusifs, l'amélioration de la prévention des risques psychosociaux et de la qualité de vie au travail, la réforme à venir de la formation professionnelle. Enfin, n'oublions pas le lancement de la plateforme d'actions globales pour la responsabilité sociale des entreprises dans les semaines qui viennent.
Toutes ces avancées et bien d'autres ne seront possibles que grâce à la signature de ce premier accord et parce que nous l'aurons, nous législateurs, transcrit dans la loi, en clarifiant un certain nombre de points qui nous paraissaient incertains et en ayant toujours à l'esprit, la volonté de l'équilibre !