Madame la présidente, monsieur le ministre, madame la présidente de la commission des affaires sociales, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, je vais tâcher dans mon intervention de répondre à ceux qui remettent en cause le texte, tant sur la forme que sur le fond.
Ce projet de loi est le fruit d'une méthode, la négociation, qui n'a pas débuté le 11 janvier 2013 avec l'ANI, mais le 9 juillet 2012 avec la grande conférence sociale. Cette méthode a abouti à la mise en place des emplois d'avenir, cette méthode a aussi abouti aux contrats de génération, cette méthode a enfin abouti à un accord majoritaire sur la réforme du marché du travail, accord majoritaire jamais obtenu auparavant.
Une fois l'accord signé, le Gouvernement, la majorité et notre rapporteur ont continué à recueillir l'avis des partenaires sociaux, signataires ou non, et de l'ensemble des acteurs concernés, afin d'améliorer encore ce texte.
Quel contraste avec les années précédentes, quand la concertation se résumait à la consultation ou la convocation des syndicats à l'Élysée pour des sommets spectacles et la mise en scène de décisions verrouillées à l'avance !