Je veux d'abord rappeler que les engagements de la France s'élèvent effectivement à 68 milliards d'euros, soit 3,4 points du PIB. Cela ne suffit pourtant pas à expliquer les 90 % d'endettement de notre pays.
Je m'étais étonné, en son temps, du délai relativement long de la réponse apportée à Chypre. Même si j'ai entendu vos explications en ce qui concerne les conséquences de la tenue des élections à Chypre, il me semble qu'entre juin et ces derniers jours, la réponse a été un peu longue à venir.
Pouvez-vous nous préciser la répartition des fonds entre le MES et le FMI pour parvenir à ces 10 milliards d'euros ?
Qu'en est-il de la transformation envisagée d'une partie des créances des banques, les comptes bancaires étant considérés comme tels, en actions de ces banques, ces dernières étant par ailleurs dévaluées ? Les chiffres évoqués, pour les comptes au-delà de 100 000 euros, vont de 40 % à 50 % Avez-vous des informations plus précises sur la proportion de cette dévaluation ?
Il s'agit essentiellement, on l'a vu, d'une procédure de résolution bancaire. Les outils contenus dans le projet de loi de résolution bancaire adopté récemment par notre Assemblée en première lecture auraient-ils pu servir de modèles pour résoudre plus rapidement et plus efficacement la crise chypriote ?
Quelles seront les conséquences au niveau macro-économique de ces restructurations pour Chypre ? Certains économistes prévoient un recul de 10 % du PIB chypriote. Est-ce crédible ?
Qu'en est-il enfin de la situation de Malte ?