J'observe tout d'abord que ces sujets importants font l'objet de débats et de votes dans certains parlements européens. En France, en raison des choix opérés par la précédente majorité en 2008 et 2011, nous n'avons droit qu'à une information devant notre commission des finances. Ce dialogue est important.
Je tiens à vous remercier pour la clarté et la fermeté de vos propos. Le groupe socialiste de l'Assemblée nationale tient à vous manifester tout son soutien.
Si l'on mesure bien aujourd'hui la responsabilité des différents acteurs dans les décisions prises au sein de l'Eurogroupe, je m'interroge sur les positions d'un certain nombre de gouvernements conservateurs qui ne vont pas dans le bon sens.
Deux sujets méritent d'être relevés. Tout d'abord la très forte émotion suscitée par l'éventualité de taxer les comptes des épargnants. Un problème de confiance sur le principe de la garantie des dépôts s'est immédiatement posé. L'autre sujet renvoie au caractère atypique de la situation de Chypre au sein de la zone euro. Pourquoi une telle situation existe-t-elle au sein d'une zone monétaire intégrée ?
La question de l'exigence d'une autorité de de supervision régulation européenne est posée de même que l'exigence de textes au niveau européen qui pourraient s'inspirer de ce que nous avons entrepris. Les critiques émises par certains sur l'utilité d'un tel texte, adopté récemment en première lecture au Sénat, me semblent particulièrement infondées.