La difficulté que nous avons rencontrée en mai 2012 – mais nous nous y attendions –, c'est qu'il a fallu faire face à beaucoup de décisions iniques. Nous en avons annulé certaines ; je pense notamment à la réduction de l'impôt sur la fortune. C'était l'urgence, mais la situation financière du pays nous a obligés à faire des choix.
Nous avons eu ce débat dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale. J'avais moi-même déposé un amendement, avec Mme Romagnan, pour faire au moins un pas s'agissant des mutuelles étudiantes. Nous sommes également convenus avec Mme la ministre des affaires sociales que ce sujet méritait d'être traité dans le cadre d'une politique globale des contrats responsables et solidaires.
Je vous propose donc de mener la discussion dans ce cadre. Elle devra porter sur les moyens financiers disponibles pour l'extension de la complémentaire santé – dont tout le monde a dit l'importance – aux quatre millions de retraités, étudiants et chômeurs de longue durée. Nous aurons à faire un arbitrage à ce moment, de manière cohérente. L'avis de la commission est défavorable.