Monsieur Taugourdeau, nous nous réjouissons que vous soyez là pour défendre les petites entreprises mais, à la suite de M. Chassaigne, je vous signale que vous n'avez pas le monopole de cette préoccupation.
J'ai moi-même un grand-père qui, après avoir été ouvrier, est devenu chef d'entreprise dans le textile et qui a tout perdu dans son affaire. Il a tenu à rembourser toutes ses dettes jusqu'au dernier centime, y compris en y laissant sa maison, et il est devenu chef de rayon chez Carrefour… Nos parcours personnels aussi sont marqués par des histoires et un profond attachement aux PME.
Nous critiquons la mainmise d'un certain patronat financier sur toutes les entreprises françaises, que ce soit à travers les banques ou les conseils d'administration des grandes entreprises. Nous critiquons le fait qu'ils fassent la loi dans ce pays au détriment des vrais entrepreneurs, des vrais capitaines d'industrie ou des dirigeants de PME. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)