…qui va permettre à chacun de progresser professionnellement, d'accroître ses qualifications. C'est bon pour la compétitivité du pays, pour protéger chacun contre la perte de son emploi.
Ceux qui ont arrêté l'école très tôt sont sans possibilités, sans expérience professionnelle et sans moyen d'avoir un emploi. La loi sur les emplois d'avenir apporte une première réponse au problème. Nous sommes donc avec ce texte au coeur du débat. Or sur ce point, nous avons eu un échange très précis avec les ministres.
M. Jean-Patrick Gille a ainsi demandé au ministre : « Il me semble que ce ne serait pas trahir l'accord que d'introduire dans la loi, ainsi que l'avait proposé le Président de la République durant la campagne présidentielle, un droit à la formation initiale différée en prévoyant que le compte personnel de formation puisse être abondé pour les salariés n'ayant aucune qualification. » La question est clairement posée.