rapporteur. Monsieur Chassaigne, vous avez évoqué, comme hier, la situation politique. Elle nous concerne tous.
La meilleure façon d'y faire face, c'est d'accélérer nos travaux, de montrer aux Français, notamment aux chômeurs, que nous nous occupons d'eux.
Je souhaite donc que ce texte soit rapidement adopté. Je veux que l'article 13 qui permettra à l'État et aux services de Michel Sapin d'endiguer la marée des plans sociaux entre en vigueur. Je veux que l'ensemble des articles que nous avons déjà adoptés ou que nous allons voter dans les heures qui viennent et qui permettront de réduire la précarité entrent en vigueur le plus vite possible. Je veux que les salariés siègent dans les conseils d'administration le plus tôt possible.
Ce sera possible si nous montrons aux Français que nous travaillons matin, midi et soir, samedi et dimanche, pour eux. C'est pourquoi, personnellement, je souhaite que nous poursuivions nos travaux.
Vous aurez demandé, jusqu'à présent et pour les heures qui viennent, environ 500 scrutins publics. Pour y participer, j'ai moi-même, entre le banc des commissions et ma place, quinze marches à monter. Un calcul rapide vous permet de savoir que cela fait quinze mille marches à monter et descendre. Comptez un mètre par marche, cela fait trois kilomètres.