Pour répondre à Isabelle Le Callennec et Nicolas Sansu, je dirais qu'il est très difficile d'imaginer, ici à l'Assemblée nationale, toutes les situations qui peuvent se présenter dans l'entreprise.
En ce concerne le congé individuel de formation, je pense que ce n'est pas du tout contradictoire. On peut très bien avoir dans une entreprise un salarié qui veut travailler ailleurs pendant un certain temps pour améliorer ses compétences et enrichir son expérience avant de revenir ensuite dans son entreprise. Cette expérience aura servi au salarié qui va accroître ses compétences et à l'entreprise qui va le récupérer.
Cet article permet de sécuriser une mobilité qui ne l'était pas jusqu'à présent. Je ne vois pas comment on peut voter contre ce droit nouveau, même si le salarié n'est pas le seul à décider de l'exercice de ce droit.