Oui, il y a parfois des contre-révolutions, mais, en l'occurrence, c'est loin d'être le cas puisqu'il s'agit au contraire d'une avancée, d'un progrès. Vous pourrez nous dire à chaque fois que ça ne va pas assez loin, qu'on pourrait aller plus avant, je répéterai qu'il s'agit d'un progrès indéniable, et je serai à vos côtés pour aller dans des entreprises expliquer en quoi consiste ce progrès.
Vous verrez que chaque salarié dira : c'est mieux. Pourquoi est-ce mieux, en l'occurrence ? Parce que l'entreprise ne peut plus refuser l'utilisation du CIF, alors que c'était le cas auparavant. Est-ce moins bien ? Non ! À l'évidence, monsieur Chassaigne, c'est mieux !
Monsieur Sansu, est-on certain d'obtenir le financement nécessaire ? Il s'agit là évidemment d'une difficulté, que l'on pourrait d'autant moins nier qu'elle existe déjà aujourd'hui, dans des proportions d'ailleurs considérables. Sur ce point précis, le texte améliore-t-il les choses ? La réponse est non, le progrès ne porte pas sur ce point particulier.