La structure actuelle du secteur agroalimentaire tend à multiplier le nombre d'intermédiaires entre producteurs et consommateurs, ce qui nuit à la qualité des produits, porte atteinte à l'environnement et fragilise l'économie de proximité. Quelles pistes serait-il possible de suivre pour valoriser les circuits courts et l'agriculture de proximité, qu'il s'agisse des marchés ou magasins de producteurs, de la vente à la ferme ou de tout autre système permettant d'établir un lien direct entre producteurs et consommateurs et de mieux garantir la qualité des produits ?
Malgré la publication en janvier 2012 du décret qui en encadre l'usage, peu de produits, dans les supermarchés, arborent aujourd'hui la mention : « Nourri sans OGM ». Certes, garantir une alimentation sans organismes génétiquement modifiés représente un effort pour les professionnels, mais d'après une enquête, 63 % des consommateurs, s'ils en étaient informés, n'achèteraient pas de produits issus d'animaux nourris avec du fourrage transgénique.
Une autre enquête récente, relative à l'équilibre nutritionnel dans les cantines scolaires, a par ailleurs mis en évidence des inégalités importantes d'un établissement à l'autre, qu'il s'agisse de la qualité alimentaire ou de l'équilibre nutritionnel. Quelles actions entendez-vous mettre en oeuvre pour favoriser la consommation locale et l'usage de produits frais dans les cantines ?