Vous avez fait l'éloge des métiers de l'alimentation – qu'il s'agisse de la production, de la transformation ou de la distribution – et appelé les jeunes à embrasser une carrière dans ce secteur, tout en notant que les conditions de travail pouvaient être difficiles. L'exonération de charges que nous avions mise en place en faveur du travail agricole temporaire avait permis à nos producteurs d'être plus compétitifs par rapport à leurs concurrents européens, notamment dans les secteurs qui emploient de nombreux saisonniers, comme l'arboriculture, la viticulture, la production de fruits et de légumes. La diminution de cette exonération, et l'augmentation des charges qu'elle entraîne, risque d'aboutir à une réduction du nombre d'embauches. Qu'entendez-vous faire pour alléger les charges des employeurs de travailleurs saisonniers et éviter le travail au noir ?