Le développement des circuits courts en matière d'élevage implique que soit maintenue l'existence des abattoirs de proximité. Or la ligne d'abattage de Nogent-le-Rotrou s'apprête à fermer en raison de la concurrence allemande et espagnole – le coût de la main-d'oeuvre est en effet de 10 euros l'heure dans ces pays, contre 22 euros en France. De plus, les bovins du Perche et d'autres territoires proches sont envoyés en masse vers la Turquie. Dans un premier temps, cette exportation a été une bonne chose, puisqu'elle a permis de maintenir les cours de la viande. Mais les abattoirs ont désormais des difficultés à s'approvisionner en bovins vivants. Quelle réponse le Gouvernement peut-il apporter à ce problème ?