Avec 10 000 emplois à pourvoir, le secteur de l'agroalimentaire représente une force économique importante, mais qui n'existerait pas sans les agriculteurs. Or ces derniers sont très inquiets dans mon département. Dans la filière laitière, en particulier, ils souffrent du resserrement du crédit bancaire, de l'augmentation des charges et de relations déséquilibrées avec la grande distribution. Pour égaler le chiffre d'affaires qu'ils produisaient il y a une dizaine d'années, ils devraient vendre 20 000 litres de lait supplémentaires.
Sur la LME, vous avez en partie répondu. Mais les producteurs constatent que la loi n'est pas appliquée dans certains secteurs. Comment peut-on y remédier ? Faut-il donner des moyens nouveaux à la DGCCRF ?
Des assises de l'agroalimentaire doivent se tenir prochainement. Qu'en sera-t-il de la loi d'avenir pour l'agriculture ?
Enfin, que pensez-vous de la mise en place d'un indicateur des marges pour l'ensemble de la filière, du producteur au consommateur ?