J'en viens à la question du gaspillage alimentaire. On peut en effet construire des ponts entre les marchés d'intérêt national et les associations de solidarité : c'est déjà le cas à Rungis, où des fruits et légumes frais invendus sont recyclés et transformés en jus et en soupes, grâce à une association d'insertion qui a permis la création d'emplois durables. Ce modèle fonctionne et pourra être appliqué à d'autres sites.
Mais de telles actions sont destinées à lutter contre le gaspillage et non à compenser une réduction des crédits. Pour ce qui concerne le niveau du PEAD, Marie-Arlette Carlotti s'attache à trouver les bonnes réponses, en lien direct avec le Premier ministre. Elle aura l'occasion de vous les présenter le moment venu.