Mme Berger a parlé de gérer le flux. On ne prend donc pas en compte le stock. Or en matière d'épargne, la gestion du flux a nécessairement un impact sur le stock existant, puisqu'elle entraîne des réorganisations de patrimoine. C'est une réalité que l'on constate dans toutes les études sur le sujet.
Je m'étonne par ailleurs qu'en matière d'incitation fiscale, vous prôniez une défiscalisation plutôt à la sortie qu'à l'entrée. Dans le PEA-PME, la prise de risque se fait bien à l'entrée, puisque l'épargnant risque une partie de son capital – celui-ci n'étant pas garanti. L'incitation fiscale à la sortie est donc un voeu pieux, et la réalité économique veut que l'on préfère une incitation fiscale à l'entrée.