Intervention de Yves Blein

Réunion du 3 avril 2013 à 16h15
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Blein :

Merci Monsieur le président-directeur général. Tout d'abord, je souhaite que vous sachiez que nous sommes fiers d'avoir en France un grand chimiste mondial, sachant que vous étendez vos activités jusqu'en Malaisie, en Chine et en Amérique du nord. Ce sont des investissements stratégiques. Depuis que votre activité a été séparée de celle du groupe Total, celle-ci s'est considérablement développée : dans votre schéma stratégique, vous prévoyez un chiffre d'affaires de 8 milliards d'euros en 2016, contre 6,3 milliards d'euros aujourd'hui, le dividende servi à vos actionnaires a cru de 30 % entre 2011 et 2012. Bref, votre entreprise va bien. Une première question que je souhaiterais vous poser portera sur l'historique de la cession de Kem One : Kem One avait une activité en amont en difficulté et des activités aval en bonne santé : comment se fait-il qu'il n'y ait eu qu'un seul repreneur qui se soit présenté, d'autant que son passé industriel ne parle pas vraiment pour lui ? Si le groupe Klesch avait une bonne connaissance de ces activités, on aurait peut-être eu quelque chose de différent. Il avait tous les moyens d'avoir les éléments pertinents pour prendre ses décisions. Les mauvaises langues disent que le repreneur avait des décisions difficiles à prendre : est-ce vrai ? On sait que le marché du PVC en Europe est en surproduction de 30 % environ et il faudra certainement réduire la voilure. Mais si vous avez si bien doté Kem One, pourquoi donc, en tout état de cause, n'y a-t-il pas eu d'autres candidats sollicités pour la reprise de cette activité ? Ce travail a-t-il été fait de manière approfondie ? Lorsque Klesch a acquis Kem One, le « business plan » était bon : est-il toujours crédible ? Les conditions d'achat d'éthylène à Total et d'électricité à Exeltium dont vous êtes vous-même actionnaire sont bonnes et les conditions de rentabilité sont donc réunies. Que pensez-vous enfin de votre traduction devant un tribunal arbitral avec une demande d'indemnité de 310 millions d'euros ?

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