Ces arbitrages, figurant dans le projet de loi de finances rectificative, se justifient au regard de la rigidité de la dépense à court terme et des prévisions de recettes surévaluées par le précédent gouvernement. Ils permettront de préserver la demande publique à court terme, alors que la croissance est vacillante, tout en maîtrisant son évolution dans la durée.
Les efforts seront justement répartis entre recettes et dépenses. En effet, nous ne voulons ni dessécher l'administration, ni faire porter le poids du redressement sur la seule imposition des ménages et des entreprises. Cette politique-là a un nom, l'austérité, et ce fut celle de nos prédécesseurs : nous nous refusons à la suivre. (Exclamations sur les bancs des groupes UMP et UDI.)