Chacun ici ne peut qu'adhérer aux options présentées. Maintenir le niveau tout en moralisant, en encadrant et en contrôlant mieux, n'est-ce pas ce que souhaitent, depuis des années, beaucoup de parlementaires, et pas seulement des parlementaires non ultramarins ? Nous aussi, nous souhaitons la moralisation ; elle ne nous est pas imposée, nous en avons pris l'initiative et voulons l'accompagner. Il me paraît important de communiquer sur ce point.
Le logement social et le logement intermédiaires sont cruciaux pour répondre aux besoins objectifs de nos populations. Il faut les soutenir par la défiscalisation, le cas échéant en rendant celle-ci encore plus efficace. Ce n'est toutefois pas grâce à ces deux segments que nous sortirons d'une logique d'importation au profit d'une logique de production locale. Le bon sens commande donc de consacrer la défiscalisation en priorité à l'investissement productif dans les filières et la recherche, par exemple dans le développement d'une agriculture propre à travers des alternatives à l'épandage aérien. En permettant de sortir d'un mode de production peu écologique, qui ne présente pas toutes les garanties en termes de santé publique, ce dispositif prendrait tout son sens.
Y aura-t-il un lien entre la défiscalisation des investissements dans les secteurs productifs et la future Banque publique d'investissement (BPI), qui peut, elle aussi, apporter un accompagnement à travers des financements, ou les choses se feront-elles de manière déconnectée ?