Intervention de Jean-Philippe Nilor

Réunion du 26 mars 2013 à 17h00
Délégation aux outre-mer

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Nilor :

Je ne vois pas d'inconvénients à ne pas avoir de loi spécifique pourvu que la loi générale soit construite autour de bonnes orientations et pourvu qu'elle prenne nos intérêts en considération. Plutôt que de flatter notre égo, mieux vaut privilégier le fond, et les orientations que vous avez présentées, monsieur le ministre, m'ont paru excellentes. Espérons que, d'ici à 2014, elles ne s'infléchiront pas sous diverses pressions. Par esprit de provocation, je dirais que nous avons retrouvé, à la tête du département ministériel, le fougueux jeune député utopiste qui voulait changer les choses en profondeur, et je m'en réjouis. Je dirais même plus : ces orientations, Hugo Chávez ne les aurait pas reniées ! Derrière ces idées de développer les pratiques culturales et de soutenir l'agriculture familiale, je sens les vraies valeurs du socialisme, d'un socialisme qui n'est pas du tout superficiel.

Je n'ai rien entendu sur le chlordécone. Vouloir développer les productions locales, c'est très bien, mais si ce que l'on sert à nos enfants ne présente pas toutes les garanties sanitaires, à quoi bon ? J'espère que nous ne manquerons pas l'occasion de légiférer une fois pour toutes sur la question de l'épandage aérien des pesticides. Sachez que si le texte n'aborde pas ce sujet de santé publique, nous présenterons des amendements pour le régler définitivement. Pour le reste, les orientations présentées me paraissent relever d'une excellente politique.

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