Monsieur le ministre, toute guerre revêt une dimension psychologique. Celle-ci semble en l'occurrence prendre de l'ampleur, si j'en juge par les courriers électroniques qui me sont adressés, retransmettant des messages de djihadistes du groupe Ansar Dine. Ceux-ci y accusent notamment la France d'utiliser des bombes à uranium appauvri et d'empoisonner les puits de la région d'Ifoghas et d'Azaouagh. Je suis parfaitement conscient du fait que de tels griefs ne correspondent nullement à notre manière de procéder. Que pensez-vous cependant de l'afflux de ces messages malintentionnés ?