Nous sommes fiers du courage des soldats français qui se sont battus parfois quasiment au corps à corps sur le terrain, notamment lors de la prise du sanctuaire islamiste de la vallée de l'Ametettaï il y a plus d'une semaine. La nation toute entière soutient nos militaires.
Vous indiquez, Monsieur le ministre, que le retrait de nos troupes sera progressif. Le Président de la République a pour sa part évoqué un retrait vers la mi-avril. Pourtant, le règlement politique du conflit reste en suspens et l'armée malienne n'est absolument pas formée – c'est pourquoi près de deux cents instructeurs provenant de treize pays européens assureront sa formation. Cependant, la mission européenne estime que l'armée malienne ne sera pas en mesure d'intervenir avant 2014. Comment le retrait de nos forces s'échelonnera-t-il entre avril 2013 et la mi-2014 ?