Il est fondé sur l'article 58 de notre règlement.
J'ai, comme parfois, fait l'objet d'une attaque soudaine à propos de mon patronyme, de la part du ministre de l'intérieur. (Sourires.) Je me référerai à la célèbre tirade de Cyrano, qui commence par « C'est un peu court, jeune homme ! » et qui finit par « Je me les sers moi-même, avec assez de verve, mais je ne permets pas qu'un autre me les serve ». Pour ma part, je le permets, monsieur le ministre, mais j'aimerais qu'à l'avenir, si vous vouliez à nouveau vous livrer à cet exercice, pour susciter de l'intérêt et une certaine forme d'estime, vous y mettiez un peu plus de créativité. Là, franchement, c'était un peu faible !
Cependant, je vous remercie d'avoir ainsi publiquement justifié la proposition de loi que j'ai déposée sur le bureau de l'Assemblée le 1er avril dernier, qui vise à prendre des sanctions très sévères à l'encontre de tous ceux qui se moqueraient de moi à l'avenir ! (Rires et applaudissements sur tous les bancs.)