D'abord, un constat très simple : c'est la troisième lecture de ce texte et plus on avance dans le débat, moins vous avez de soutiens. Cela s'est vérifié déjà au Sénat, en deuxième lecture, quand le coeur de votre texte a été repoussé avec encore plus de voix que lors du premier examen. Et en commission mixte paritaire, j'ai même été triste pour le parti socialiste : les deux rapporteurs se regardaient, avec un peu d'effroi, se demandant ce qu'ils allaient bien pouvoir faire d'un tel texte… (Sourires.)