Intervention de Franck Reynier

Séance en hémicycle du 10 avril 2013 à 15h00
Questions au gouvernement — Situation économique de la france

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFranck Reynier :

Monsieur le Premier ministre, ma question concerne la situation économique de la France et l'incapacité de votre gouvernement à y faire face. Vous persévérez toujours plus loin dans l'erreur. Les jours passent et nous ne pouvons que constater que vous n'avez toujours pas pris la mesure de la crise.

Les preuves du dérapage budgétaire de la France s'amoncellent : le déficit public s'envole, le déficit commercial se creuse dramatiquement, la croissance est en berne, le chômage explose. Tous les voyants sont au rouge, monsieur le Premier ministre !

Après le renoncement de François Hollande à sa promesse de campagne de ramener le déficit public à 3 % du PIB en 2013, nous craignons que celui-ci ne soit malheureusement pas de 3,7 % comme nous l'assure Bercy, mais bien supérieur.

Quand le Gouvernement va-t-il réagir ?

Monsieur le Premier ministre, vous devez vous ressaisir ! Vos erreurs dans les secteurs du bâtiment et du logement vont conduire à la destruction de milliers d'emplois, alors même que 100 000 chômeurs de plus impactent le déficit public à hauteur de 2,5 milliards d'euros.

Vous entraînez la France dans une spirale infernale, et c'est sans parler des services à la personne, que vous matraquez systématiquement depuis votre arrivée au pouvoir.

Malgré les nombreuses propositions du groupe UDI, vous n'avez malheureusement rien repris de ce que nous espérions lors de l'examen du projet de loi sur la sécurisation de l'emploi. Nous espérons que vous vous déciderez enfin à agir pour ce secteur créateur de milliers d'emplois en France lors du passage de ce texte au Sénat.

Monsieur le Premier ministre, ma question est très simple : quand allez-vous enfin prendre la mesure de la gravité de la situation et réagir dans l'intérêt de la France ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UDI et sur plusieurs bancs du groupe UMP.)

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