Ce n'est pas moi qui le dis, ni vos collègues, d'ailleurs. Ce sont les acteurs privés qui, aujourd'hui, avouent, dans l'état actuel du dossier, leur incapacité à mobiliser les financements.
Mais je ne veux pas généraliser. Un certain nombre d'entre vous refusent cette réalité et veulent donner une impulsion nouvelle au fluvial. J'ai confié à Rémi Pauvros la mission de reconfigurer le projet pour être, au premier semestre 2014, autant que faire se peut, au rendez-vous pour solliciter des financements européens, tout en organisant une vision stratégique d'aménagement du territoire pour ne pas perdre de temps. Je pense notamment à l'organisation des places portuaires qui doivent être un enjeu majeur de rayonnement économique.
Il n'est pas normal qu'au sud et au nord, ce soient les places portuaires européennes qui tirent le bénéfice des grands flux de transport maritime, alors qu'en France, nous avons de nombreux ports, qui pourraient être plus efficaces s'ils venaient à être mieux desservis par des réseaux d'infrastructures de transports. Nous devons aussi avoir cette ambition.
J'ai installé une commission présidée par M. Duron…