Mais parce que nous ne nous drapons pas dans nos certitudes, notre collègue Fabrice Verdier, rapporteur pour avis, a souhaité que s'applique le principe fondamental d'évaluation des politiques publiques. Un rapport sera donc remis au Parlement par le Gouvernement, au plus tard le 31 décembre 2014, sur les conditions d'application de l'écotaxe. Ce rapport sera le gage de notre pragmatisme et du contrôle effectif du Parlement.
Pendant toute la durée d'application de l'écotaxe, nous devrons donc rester vigilants et à l'écoute des professionnels, pour permettre des ajustements, des améliorations, des rééquilibrages, le cas échéant. Nous devrons aussi veiller à la réalité des coûts de gestion de l'écotaxe qui s'élèvent, je le rappelle – en raison du choix de la majorité précédente – à 20 % des 1,2 milliard d'euros de recettes attendues.
Mais le projet de loi ne saurait se résumer à l'écotaxe : il a bien d'autres mérites sur lesquels je tiens à revenir.