Intervention de Vincent Dauffy

Réunion du 9 avril 2013 à 17h00
Commission des affaires économiques

Vincent Dauffy, directeur du développement et du marketing d'Oséo, future BPI France financement :

Nous partageons le constat que les entreprises ne sont pas suffisamment informées. Les 500 chargés d'affaires de BPIOséo sont au contact des entreprises et ne manquent pas une occasion de parler avec elles du CICE et de son préfinancement. Nous sommes allés au-devant des entreprises intéressées. Le site web a été aménagé pour présenter le CICE et nous avons accompagné le Gouvernement dans certaines de ses actions. Outre les manifestations auxquelles nous participons avec les différents réseaux, nous avons lancé une campagne de marketing direct, sous forme de courriers, de fax, d'e-mailings, auprès d'une première tranche de 30 000 entreprises, dont je conviens qu'elles ne sont pas les plus petites. Mais nous irons au-delà.

Les 17 000 experts-comptables aussi ont été un relais particulièrement puissant parce qu'ils sont au quotidien dans les entreprises.

Les chiffres que je vous ai donnés sont cohérents avec ceux publiés le 29 mars dernier. Aujourd'hui, et pour être très précis, 900 dossiers ont fait l'objet d'un accord ou sont en cours d'étude, ils représentent 250 millions d'euros. Parmi eux, 473, soit une grosse moitié, ont reçu notre accord. Il y a dix jours, nous en étions à 550, pour 160 millions d'euros, dont 222 accords. Le décalage avec les chiffres fournis par l'administration tient aux délais postaux. Les chiffres que je vous donne sont parfaitement vérifiables.

Il y a dix jours, nous avions également fait des estimations à partir des demandes reçues par nos implantations régionales, mais qui n'avaient pas été intégrées dans nos systèmes d'information. Il s'agissait d'entreprises ayant apporté la preuve de leur intérêt pour le mécanisme, et pour lesquelles nous disposions de montants. Nous avions alors 1 300 demandes, dont 550 accords. Si les proportions sont les mêmes, avec 900 dossiers, il devrait y avoir environ un millier de demandes en instance.

En six semaines d'exploitation, une telle progression est un record, sans commune mesure avec ce que nous avions connu quand la crise a éclaté, en 2008-2009. Pourtant, la trésorerie des entreprises était réellement exsangue.

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