Si on changeait de sémantique, on se retrouverait tous : au lieu d'écotaxe, on pourrait dire « pollutaxe ». Il s'agit d'intégrer enfin dans le transport de marchandises les vraies externalités, notamment tout l'impact environnemental qu'il génère. J'invite donc mes collègues de droite à retirer leurs amendements (Exclamations sur les bancs du groupe UMP) pour entrer dans la logique du XXIe siècle – ils en sont encore au XXe siècle, la nuit ne leur a pas porté conseil – afin que, tous ensemble, nous fixions un niveau de taxe de pollution – d'où le terme pollutaxe – que devra acquitter tout mode de transport polluant de marchandises.