Il s'agit, avec cet amendement déposé par mon collègue Philippe Vigier, de tenir compte du principe de réalité.
Pour les entreprises qui font de la livraison de proximité et qui rayonnent dans un périmètre de moins de 75 kilomètres – c'est le seuil que nous avons arrêté –, il n'existe pas de solution de rechange au transport routier. Un artisan-commerçant, par exemple, qui livre des fûts de bière dans des cafés, hôtels et restaurants ne va pas faire ses livraisons par voie ferroviaire ou fluviale.
Nous proposons donc de limiter l'impact de l'écotaxe, dont nous souhaitons que la mise en oeuvre soit progressive, dans la mesure où nous ne connaissons pas l'impact réel qu'elle aura sur la vie économique du pays.