Il est vrai, messieurs les ministres, que nous avons pêché, probablement par optimisme, en surestimant la recette d'impôt sur les sociétés, mais il est vrai aussi que la prévision en matière d'impôt sur les sociétés est un exercice extrêmement difficile. L'impôt sur les sociétés repose en effet sur un solde, sur une différence entre recettes et dépenses, qui est elle-même très mobile car elle a, comme disent les économistes, une élasticité, une sensibilité extrême à la croissance.