Le système d'information n'a pas été complètement renseigné au plan local. Par ailleurs, le calculateur a mal fonctionné, ce qui engage la responsabilité de ceux qui l'ont conçu et mis en place. Mais il y a aussi une responsabilité dans la conduite des réformes, au niveau des états-majors et de l'administration centrale. Nous sommes donc tous concernés. J'assume ma part de responsabilité, ayant moi-même présidé, en tant que directeur-adjoint de cabinet, plusieurs réunions sur ce dossier, au cours desquelles avaient été notamment données des instructions très précises de cadencement de la réforme et prise la décision de retarder de deux ans la fermeture des CTAC.
J'ai fait un long historique précisément pour vous montrer que nous portons collectivement ce dossier depuis plus de dix ans. Nous devons donc essayer d'apporter collectivement des réponses aux problèmes actuels.
Monsieur Candelier, je ne peux vous dire précisément comment font les autres pays.
S'agissant des victimes des essais nucléaires, un comité de suivi s'en occupe et une mission a été demandée à l'IGF et au CGA sur les modalités d'application de la loi, notamment la façon dont le comité d'indemnisation interprète son article 2 et prend en compte les éléments extérieurs à une exposition pendant les essais.