Intervention de Sylvain Berrios

Réunion du 10 avril 2013 à 9h30
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvain Berrios :

Je suis stupéfait par ce que vous venez de nous décrire. Depuis 1996, plusieurs projets se sont succédé et je ne pense pas que ce fiasco soit dû à une RGPP aveugle. En effet, le ministère de la défense a su mettre en oeuvre plusieurs réformes depuis dix ans : les stratégies ministérielles de réforme, les audits de modernisation, le Livre blanc, puis la RGPP.

Une des causes de l'échec est due au fait que des décisions prises parfois quinze ans auparavant, vers 1996, se sont révélées obsolètes. Mais on ne peut diluer la responsabilité au point de ne pouvoir indiquer les failles dans le commandement de l'opération. Je rappelle que l'objectif était que chacun des ministères puisse avoir un SIRH donnant l'information à l'ONP, qui ne devait pas se substituer à ces derniers.

Se pose par ailleurs la question de la responsabilité des différents prestataires qui se sont succédé et qui ont rendu le mécanisme de calcul déficient : compte tenu de leur coût, s'il s'agissait d'un autre ministère, ce serait un scandale d'État.

Il est vrai que renseigner le SIRH est la première condition du bon fonctionnement du système : les mesures correctrices des problèmes constatés à cet égard doivent être apportées le plus vite possible si l'on veut éviter qu'ils ne se reproduisent.

À quel horizon aurons-nous une solution globale ?

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