Ce n'est pas parce que la situation est tendue en Île-de-France, par exemple, que les organismes vont aller construire en Limousin. Ils travaillent par zones et en outre, craignent la vacance.
Les aides forment déjà un instrument de discrimination : l'État fournit en Île-de-France une aide pour surcharge foncière ; les interventions des collectivités territoriales varient selon les territoires. Les structures de financement sont différenciées de façon à prendre en compte les difficultés de réalisation des programmes. Cette différenciation s'opère plutôt par les subventions.
Est-elle aussi envisageable par les prêts ?
J'aurais tendance à penser que l'adaptation par les aides est plus opérationnelle qu'une adaptation par les prêts. Les acteurs peuvent au moins choisir alors que le banquier n'est en mesure d'apprécier clairement que le niveau des loyers futurs.