Je soutiens naturellement cette résolution. Le Grenelle de l'environnement a suscité de nombreuses réflexions sur la question des abeilles, et ma position en découle directement. Il ne faut pas que la France soit seule à s'engager dans la voie du moratoire : être en pointe est une chose, être isolé en est une autre.
Je me réjouis de la suppression du Gaucho, du Régent et du Cruiser. Mais je demeure inquiet de la progression du varroa, cet acarien qui continue à décimer les populations d'abeilles. Ceci illustre la pluralité des causes dont les intervenants précédents ont fait mention. Je m'interroge également beaucoup sur l'utilisation de l'amitraze et de ce qu'on nomme couramment les « lanières », qui réduisent encore les populations et qui restent autorisées en France alors qu'une interdiction a été décidée dans le reste de l'Europe. Il faut poursuivre la réflexion car le varroa, lui, s'habitue à ce traitement.