Intervention de François-Michel Lambert

Réunion du 16 avril 2013 à 17h15
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

Mme Isabelle Durand, vice-présidente du Parlement européen, estime que – je la cite – « cette obsession de la Commission en faveur d'un éclatement du quatrième ‘paquet ferroviaire', d'un cloisonnement strict de ses composantes, montre qu'elle n'a pas tiré les enseignements des conséquences de la faillite de son modèle et de celui du fret ferroviaire, ni des conclusions que les Britanniques tirent eux-mêmes de la libéralisation de leurs chemins de fer. Il convient au contraire de conserver une certaine souplesse dans le modèle de séparation et d'appel à la concurrence convenant le mieux à chaque État membre ». M. Jean-Jacob Bicep, membre de la commission des transports du Parlement européen, a mis pour sa part en lumière le fait que la concurrence n'avait apporté ni une diminution des coûts, ni une amélioration des services et qu'elle ne portait pas la moindre attention au statut des travailleurs.

La Commission européenne est portée par une idéologie libérale, loin des préoccupations sociales et écologiques. Il nous faut donc adopter une attitude offensive à son encontre. C'est bien ce que j'ai senti dans les propos de notre rapporteur. Il nous faut une Europe sociale. La mise en concurrence des travailleurs ne peut avoir que des conséquences désastreuses. La question fondamentale, que défend notre Gouvernement, est de garantir un service public de qualité pour les transports de proximité, d'assurer une égalité des tarifs ainsi qu'une véritable politique d'aménagement du territoire.

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