Je conclus, monsieur le président, tout en vous remerciant de votre compréhension. Il faudra que les efforts soient partagés. (Exclamations sur certains bancs du groupe SRC.) Il faudra que les comptes sociaux prennent leur part. Il faudra que les collectivités locales prennent leur part. De mon côté, je ne vous accuserai pas d'austérité, je ne vous accuserai pas de rigueur quand vous prendrez la décision de maintenir le gel de dotations aux collectivités locales, ni quand vous prendrez la décision d'une certaine rigueur – il ne faut pas avoir peur du mot – dans les relations financières entre l'État et les collectivités locales.
Nous avons absolument besoin de redresser nos comptes publics. Nous ne pouvons le faire que si nous acceptons de jouer d'abord sur les dépenses, de jouer ensuite sur les recettes, et de n'oublier aucun acteur public dans cet effort général partagé. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et UDI.)