Intervention de Karine Berger

Réunion du 17 avril 2013 à 11h30
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKarine Berger :

Ce programme de stabilité essaie de concilier le retour de la croissance économique à court et à long termes avec le rétablissement des finances publiques.

Monsieur le Président, nous n'avons pas retenu les mêmes éléments de la position du HCFP. Le HCFP a avant tout souligné que toute prévision de croissance comportait des incertitudes. Parmi celles-ci, le niveau du déficit structurel peut faire l'objet de débats, davantage liés à la théorie économique qu'à la statistique.

Messieurs les ministres, les deux objectifs de finances publiques sont-ils bien de retrouver le plus rapidement possible un niveau de dette et de déficit – inférieur à 3 % du PIB – publics soutenables, et de ramener le déficit structurel à 0,5 % du PIB – niveau correspondant à nos engagements européens – voire en dessous de ce seuil ? Si ces cibles sont atteintes plus rapidement que prévu, pourriez-vous modifier l'équilibre entre la lutte pour le redressement des finances publiques et la stimulation de la croissance ?

Le PNR décrit les réformes mises en oeuvre au cours des neuf derniers mois, mais il ne mentionne l'évaluation de leur impact que pour une seule d'entre elles, le CICE, dont l'appréciation dépend de l'école de pensée économique à laquelle on se rattache. Le PNR ne fait ainsi aucun état de l'évaluation des emplois d'avenir, des contrats de génération, de l'évolution du SMIC et des trente-quatre autres mesures du pacte de compétitivité. Disposez-vous d'éléments permettant d'estimer tout ce que ces réformes de fond, de soutien à l'offre et à la demande apporteront à notre économie en 2013 et en 2014 ?

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