Monsieur le président, nous avons parfois entendu au cours de nos débats des propos que les membres de la majorité ont trouvé inqualifiables. Pour autant, nous avons estimé que le débat parlementaire permettait une forme de licence, de tolérance à l'égard de paroles qui, dans d'autres lieux, seraient totalement condamnables.
Il y a parfois des dérapages. Quand ils sont assumés et qu'on est capable de revenir dessus, on peut les oublier. Mais il y en a d'autres qui rappellent ceux tenus ici, il y a bien longtemps, à l'encontre de la ministre de la santé de l'époque, Mme Simone Veil, lors de l'examen du texte relatif à l'interruption volontaire de grossesse.