Chacune et chacun ici mesure l'importance du texte que nous examinons en deuxième lecture.
En première lecture, j'avais le sentiment, et je l'ai dit, que nous échangions sur le fond, sur une certaine conception non partagée de la société, de la famille, du droit des enfants. Mais depuis hier soir, j'ai l'impression que nous ne sommes plus dans ce débat de fond. Nos compatriotes – et je ne fais référence ni à un camp ni à un autre – attendent de nous que nous menions ce débat jusqu'au bout et que nous prenions notre décision en toute conscience, après avoir examiné l'ensemble des enjeux, des aspirations auxquels il répond, des discriminations auxquelles il peut mettre fin. C'est ce débat-là que j'appelle chacune et chacun ici à reprendre.
Mais je voudrais dire une deuxième chose : ne pensons pas que la violence des propos tenus ici soit sans conséquences à l'extérieur. Elle a des conséquences pour des femmes et des hommes concernés par cette future loi,…