Comme on le voit, votre texte crée la confusion. Vous mélangez, d'une part, l'amour entendu comme celui unissant deux adultes, ou comme celui d'un adulte pour un enfant, et d'autre part le tissage affectif qui se noue entre la mère et l'enfant, le portage de l'enfant – au sens que lui donne Winnicott – et les soins qui lui sont portés. Vous semblez penser que ce tissage affectif est interchangeable quel que soit l'adulte concerné.
Par cet article, à nouveau, vous créez une fiction : vous allez imposer à des enfants, qui peuvent avoir un lien affectif avec l'adulte qui vit avec le parent survivant, une adoption qu'ils ne demandent pas forcément. Cette obligation est en elle-même porteuse d'une grande violence.
Vous êtes réellement dans la confusion, car vous voulez inscrire dans la loi des mots et des concepts qui n'ont pas à y figurer. Vous n'avez de cesse de parler d'égalité alors que, comme cela a été dit, vous êtes dans l'uniformisation et le déni de la différence des sexes.
Ce texte manifeste une grande violence, je le répète, envers les enfants, nés et à naître, de ce pays.