Le ministre du redressement productif a décrété la mobilisation nationale en faveur du made in France et résolument soutenu la politique de filière. Il vient de dénoncer, avec la Grande-Bretagne et l'Allemagne, la politique européenne en la matière, notamment celle de notre commissaire à la concurrence, plus enclin à durcir les règles et à pénaliser nos industriels qu'à pratiquer le protectionnisme contre les produits fabriqués sur les autres continents au mépris des normes sociales et environnementales en vigueur. Monsieur Dehecq, approuvez-vous ces déclarations ? Pouvons-nous espérer renouer avec des règles de concurrence plus loyales ?