Je m'associe aux félicitations adressées à la rapporteure, qui est comme moi élue d'un département précurseur en matière d'expérimentations sociales.
La proposition de loi me semble de nature à résoudre le problème de nombreuses personnes dont les revenus sont faibles et dont les capacités physiques et intellectuelles, intactes, leur permettraient de travailler, comme elles le souhaitent souvent. Leurs ressources, de plus en plus faibles, ne leur permettent pas de faire face aux futures dépenses liées à la dépendance ; on peut donc comprendre qu'elles désirent les augmenter par le travail, surtout lorsque l'on connaît le niveau du minimum vieillesse. J'ajoute que cette mesure de bon sens ne coûtera rien aux finances publiques. Je la voterai donc sans hésitation.