La troisième question, c'est celle du désarmement de la junte et des milices. Vous l'avez évoqué, monsieur le Premier ministre, mais la promotion du capitaine Sanogo ne va pas exactement dans la bonne direction.
Je mentionnerai en une phrase, monsieur le président, la quatrième question relative aux perspectives concrètes d'une future organisation territoriale de décentralisation dans le Nord-Mali.
J'insisterai davantage sur la cinquième question, qu'il est tout aussi indispensable de se poser, relative à l'internationalisation de notre intervention. Si le groupe UMP est favorable à la prolongation de cette intervention à court terme, il est pour nous hors de question de considérer que la France a vocation à rester indéfiniment au Mali. Il faut donc une présence onusienne. Or force est de constater que la préparation d'une résolution de l'ONU tarde à venir. Il est clair que le maintien à terme de forces françaises au Mali n'est pensable que dans le cadre de l'intervention de l'ONU, qui intégrerait la MISMA, tandis que la France conserverait sur place une force parallèle d'un millier d'hommes pour mener, comme on l'a dit, des missions contre-terroristes. Il sera donc très important que le Gouvernement français parvienne rapidement, dès la fin de ce mois, à obtenir de la communauté internationale ce « paquet » politique.