Intervention de Pierre Lellouche

Séance en hémicycle du 22 avril 2013 à 17h00
Déclaration du gouvernement sur l'autorisation de la prolongation de l'intervention des forces françaises au mali débat et vote sur cette déclaration

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lellouche :

La troisième question, c'est celle du désarmement de la junte et des milices. Vous l'avez évoqué, monsieur le Premier ministre, mais la promotion du capitaine Sanogo ne va pas exactement dans la bonne direction.

Je mentionnerai en une phrase, monsieur le président, la quatrième question relative aux perspectives concrètes d'une future organisation territoriale de décentralisation dans le Nord-Mali.

J'insisterai davantage sur la cinquième question, qu'il est tout aussi indispensable de se poser, relative à l'internationalisation de notre intervention. Si le groupe UMP est favorable à la prolongation de cette intervention à court terme, il est pour nous hors de question de considérer que la France a vocation à rester indéfiniment au Mali. Il faut donc une présence onusienne. Or force est de constater que la préparation d'une résolution de l'ONU tarde à venir. Il est clair que le maintien à terme de forces françaises au Mali n'est pensable que dans le cadre de l'intervention de l'ONU, qui intégrerait la MISMA, tandis que la France conserverait sur place une force parallèle d'un millier d'hommes pour mener, comme on l'a dit, des missions contre-terroristes. Il sera donc très important que le Gouvernement français parvienne rapidement, dès la fin de ce mois, à obtenir de la communauté internationale ce « paquet » politique.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion