La tâche politique sera aussi compliquée que notre mission militaire sinon davantage, n'en doutons pas, car bien entendu nous ne pourrons rien faire qui apparaisse comme une résurgence du colonialisme ou une mise sous tutelle du Mali. Nous ne devons pas moins avoir l'assurance que le Mali redevienne un État démocratique, qu'il retrouve une croissance économique durable et qu'il cesse d'être le paradis des terroristes et des narcotrafiquants.
Du point de vue économique, avec 80 % de la population sous le seuil de pauvreté, la politique d'aide au développement de l'Europe doit faire du Mali et de la région la priorité des priorités.